Bouture de laurier rose : conseils et astuces pour un jardin fleuri

28 septembre 2025

La multiplication végétative du laurier-rose échappe souvent aux méthodes classiques appliquées à d’autres arbustes méditerranéens. Les boutures prélevées en période de floraison présentent un taux de reprise supérieur à celles issues du bois sec ou du feuillage automnal. Malgré une toxicité notoire, la manipulation de cette plante ne requiert aucune technique de greffage sophistiquée.

Les substrats riches en sable favorisent la reprise, à condition d’éviter tout excès d’humidité. L’usage de l’eau claire suffit généralement à stimuler l’enracinement, rendant superflue l’application d’hormones de bouturage.

Le laurier-rose, un atout coloré pour le jardin

Le laurier-rose (Nerium oleander) s’invite dans les jardins baignés de soleil, où il impose sa floraison généreuse et sa silhouette robuste. Son feuillage résistant, sa palette de couleurs et son endurance face à la sécheresse en font un compagnon de choix pour les massifs lumineux. Installez-le en pleine clarté, offrez-lui un sol qui ne retient pas l’eau, et il vous gratifiera de son panache du printemps jusqu’aux premiers froids.

Bien plus qu’une simple touche colorée, cet arbuste structure l’espace : il dessine des haies denses, protège du vent, et sert d’écran toute l’année. Pour multiplier le laurier-rose, deux options : bouturage ou semis. Le bouturage permet de reproduire fidèlement la plante-mère, conservant ses qualités, couleur, vigueur, port. Le semis, quant à lui, réserve parfois des surprises, les descendants n’étant jamais identiques à l’original.

Voici ce qui distingue le laurier-rose dans un jardin :

  • Floraison généreuse : des bouquets de fleurs qui s’épanouissent dès le début de l’été.
  • Adaptation au climat : il excelle dans les régions où les étés sont longs et secs.
  • Polyvalence : il trouve sa place en massif, en haie ou même en pot.

Le laurier-rose demande peu de soins : une taille régulière favorise de nouvelles pousses et prolonge la floraison. Dans les régions douces, il prospère en pleine terre. Plus au nord, mieux vaut le cultiver en pot, à rentrer dès que l’hiver s’annonce. Sa robustesse et sa capacité à fleurir abondamment séduisent autant les amateurs de jardins contemporains que ceux qui préfèrent les ambiances plus classiques, sur de grands terrains comme dans des espaces restreints.

Pourquoi le bouturage séduit de plus en plus de jardiniers ?

Le bouturage du laurier-rose attire chaque année de nombreux passionnés. L’attrait est évident : simplicité, rapidité, économie. Découper une tige saine, la préparer, et voir naître une nouvelle plante à l’image de l’original, sans mauvaise surprise. Le bouturage du laurier-rose s’impose ainsi comme la méthode la plus fiable pour préserver les qualités de la plante-mère.

Autre avantage : la possibilité de choisir sa méthode. Le bouturage en eau a le vent en poupe chez les amateurs de multiplication, qui apprécient de pouvoir suivre l’apparition des racines à l’œil nu. Il suffit d’immerger la tige dans un verre d’eau, de la renouveler régulièrement, et de surveiller la croissance. D’autres préfèrent la technique classique : planter la bouture dans un mélange de terreau et sable de rivière, sous abri lumineux, pour un enracinement plus discret mais tout aussi efficace.

Voici pourquoi le bouturage rassemble autant d’adeptes :

  • Accessibilité : inutile d’investir dans un équipement complexe.
  • Répétabilité : chaque bouture donne un clone fidèle à la plante-mère.
  • Polyvalence : les techniques s’adaptent selon les préférences et les conditions de culture.

Pour beaucoup, bouturer le laurier-rose, c’est aussi gagner en autonomie. Fini l’achat systématique de nouveaux plants : on compose ses massifs, on densifie ses haies, on partage ses réussites. De l’eau claire à la terre sableuse, chaque étape du bouturage s’inscrit dans une tradition de transmission et de partage.

Étapes essentielles pour réussir la bouture de laurier-rose

Pour mettre toutes les chances de son côté, il convient de choisir une tige vigoureuse, non fleurie, mesurant entre 10 et 20 centimètres. Privilégiez un rameau de l’année, ni trop tendre, ni déjà durci. La coupe s’effectue juste sous un nœud, à l’endroit où les racines auront le plus de facilité à se développer. Une légère entaille à la base peut stimuler la formation racinaire.

Retirez toutes les feuilles de la partie inférieure de la tige et ne conservez que celles du sommet, pour limiter la perte d’eau et concentrer l’énergie sur la prise racinaire. Un passage dans une hormone de bouturage, ou à défaut un soupçon de charbon de bois en poudre, améliore le succès, surtout si la bouture est installée dans un substrat peu stimulant ou sous un climat frais.

Deux méthodes sont couramment pratiquées : le bouturage dans l’eau, qui permet d’observer la croissance des racines et nécessite simplement de renouveler l’eau (un éclat de charbon de bois limite les moisissures) ; ou le bouturage en pot, dans un mélange léger et drainant de terreau et de sable de rivière. Enfoncez la tige sur quelques centimètres, tassez délicatement, puis arrosez modérément.

En fonction de la région, le calendrier change : août dans le nord, juin à septembre dans le sud, mai à octobre sous un climat méditerranéen. Placez les boutures à la lumière douce, à l’abri du vent et du soleil direct. Un environnement stable, entre 20 et 25°C, accélère l’enracinement. Les premières racines apparaissent généralement entre quatre et huit semaines.

Rameaux d

Conseils pratiques et astuces pour favoriser l’enracinement

Pour donner aux boutures de laurier-rose toutes les chances de s’enraciner, il s’agit de créer un cocon stable et protecteur. Un simple sac plastique transparent, posé en cloche sur le pot, ou encore une mini-serre, permet de maintenir une humidité constante, propice au développement des racines. Pensez à aérer chaque jour pour éviter l’apparition de moisissures.

Le choix de l’emplacement compte tout autant. Offrez-leur une lumière douce, sans soleil direct, pour éviter un stress inutile. La température optimale se situe entre 20 et 25°C : au-delà, la bouture s’épuise, en dessous, elle prend son temps. L’arrosage doit rester mesuré, uniquement lorsque la surface du substrat est sèche au toucher. Un excès d’eau conduit souvent à la pourriture et compromet la réussite.

Lorsque vous observez les premières racines, généralement entre la quatrième et la huitième semaine, retirez progressivement la protection pour habituer la jeune plante à l’air libre. Il sera alors temps de la transplanter dans un contenant plus grand ou en pleine terre, selon les conditions du jardin.

Gardez un œil attentif à la santé des jeunes plants. Les pousses tendres attirent parfois pucerons et cochenilles. Un simple jet d’eau ou un peu de savon noir dilué suffit dans la majorité des cas. Surveillez également l’humidité, souvent responsable de maladies cryptogamiques si elle devient excessive.

En maîtrisant ces gestes précis, chaque jardinier peut voir s’épanouir de nouveaux lauriers-roses, reflets fidèles de la plante-mère et promesse de floraisons à venir. Le jardin se construit alors, bouture après bouture, sur le plaisir de transmettre et d’expérimenter.

Meilleur type de gazon : Comment bien le choisir pour votre jardin ?

En zone méditerranéenne, le Ray-grass anglais ne survit pas à l’été. Les mélanges universels affichés en

Plantes pour réduire empreinte carbone : quelles choisir ?

Face à l'urgence climatique, chacun cherche à réduire son empreinte carbone. Une solution efficace et accessible

Aérer votre gazon sans scarificateur : nos astuces simples et efficaces !

Maintenir un gazon en bonne santé peut sembler compliqué, surtout sans les outils spécialisés. Pourtant, il