Fongicide le plus utilisé : comparatif et analyse détaillée des produits en 2025

21 octobre 2025

En 2025, une molécule sur trois homologuée pour la protection des cultures fait l’objet d’une restriction d’usage dans au moins un pays européen. Malgré l’augmentation des contrôles et l’évolution rapide des normes, un produit domine toujours largement les ventes mondiales, porté par une adoption massive chez les céréaliers et les producteurs de fruits. Les différences d’efficacité constatées en conditions réelles remettent en cause plusieurs conclusions issues des essais réglementaires. Les arbitrages entre spectre d’action, coût et risque de résistance restent au cœur des décisions d’achat.

Le marché des fongicides en 2025 : entre évolutions réglementaires et nouveaux enjeux agricoles

Le marché des fongicides en 2025 ne ressemble plus à celui d’hier. Même si la demande mondiale ne fléchit pas, chaque nouveauté doit désormais composer avec des réglementations toujours plus resserrées. Plusieurs substances actives autrefois omniprésentes glissent doucement vers la sortie, poussées par la révision des catalogues distributeurs et la pression des États membres de l’Union européenne. Les producteurs, eux, réadaptent leurs pratiques, explorent des solutions alternatives, parfois à contrecœur, souvent dans l’urgence.

Dans ce contexte, la part de marché des grands classiques s’effrite, concurrencée par des molécules plus récentes ou par des stratégies mêlant chimie et biocontrôle. L’enjeu réglementaire s’est imposé comme un véritable filtre dans la prise de décision : les industriels accélèrent la mise sur le marché de nouveaux dossiers, tandis que les coopératives s’organisent pour sécuriser leurs stocks et anticiper les changements.

La domination mondiale reste l’apanage de quelques groupes capables d’investir massivement dans la recherche tout en répondant aux exigences de conformité. Face à cette nouvelle donne, l’innovation s’oriente vers plusieurs axes majeurs :

  • Réduction de la dose à l’hectare pour limiter l’empreinte environnementale,
  • Développement de formulations à spectre élargi pour répondre à la diversité des maladies,
  • Intégration du biocontrôle dans les itinéraires techniques conventionnels.

Désormais, la croissance du marché des fongicides ne repose plus seulement sur la performance. Les dimensions environnementale, économique et la gestion raisonnée des résistances prennent une place croissante dans le raisonnement des conseillers agricoles. Les distributeurs misent sur la qualité du conseil et l’adaptation locale des solutions, dans une logique de traçabilité et de valorisation des productions.

Quels sont les critères qui déterminent le succès d’un fongicide aujourd’hui ?

Sur le terrain, le choix du bon fongicide ne relève plus d’un simple calcul d’efficacité. Certes, l’efficacité fongicide reste au centre des attentes : les agriculteurs cherchent un produit réactif, robuste, capable de protéger durablement contre un large éventail de maladies fongiques. Mais la donne a changé.

La vigilance réglementaire et la montée du risque de résistances imposent de nouvelles règles du jeu. Désormais, chaque programme de traitement doit intégrer la rotation des substances actives, éviter les applications répétées, et trouver le juste équilibre entre fongicides chimiques et fongicides biologiques pour préserver l’arsenal disponible.

L’impact environnemental des fongicides s’invite dans tous les cahiers des charges. Les agriculteurs examinent la rémanence des produits, leur mobilité dans le sol, et s’assurent de l’absence de résidus sur la récolte. Un produit performant, mais jugé trop persistant ou risqué pour la faune auxiliaire, se retrouve rapidement écarté par les filières.

Les recommandations fongicides émises par les instituts techniques tiennent compte de ces exigences, tout comme la facilité d’application et la compatibilité avec d’autres intrants agricoles. Voici les critères majeurs qui guident le choix :

  • Efficacité prouvée sur les agents pathogènes ciblés
  • Gestion raisonnée du risque de résistance (rotation, association)
  • Profil environnemental maîtrisé
  • Conformité réglementaire et acceptabilité par les filières
  • Souplesse d’utilisation et compatibilité avec la protection intégrée

En 2025, le succès d’un fongicide dépend de sa capacité à répondre à ce faisceau d’exigences. Trouver l’équilibre entre efficacité, durabilité et exigences des filières devient un exercice d’équilibriste.

Comparatif 2025 : analyse détaillée des fongicides les plus utilisés et de leurs performances

La campagne 2025 fait émerger des tendances nettes : le comparatif fongicides 2025 distingue des solutions qui conjuguent polyvalence et sélectivité. Sur le terrain, trois familles de produits s’imposent nettement :

  • les triazoles,
  • les SDHI,
  • et, en progression, les fongicides de biocontrôle.

Chacune de ces options apporte des avantages et des limites, à nuancer selon la culture et la pression sanitaire. Les triazoles s’accrochent à leur place de leaders parmi les fongicides les plus utilisés. Leur large spectre, leur rapidité et leur coût maîtrisé en font des alliés de poids chez les céréaliers. Toutefois, les restrictions réglementaires et l’apparition de résistances contraignent de plus en plus leur usage.

Les SDHI prennent le relais, appréciés pour leur efficacité sur des maladies majeures telles que la septoriose ou l’oïdium. Leur profil toxicologique, désormais mieux maîtrisé, séduit les exploitations soumises à certification. Mais là encore, la vigilance reste de mise : pour limiter l’émergence des résistances, la rotation stricte des modes d’action s’impose.

Les biocontrôles ont gagné du terrain, particulièrement sur la vigne et les cultures spécialisées. Leur intégration avec les stratégies de protection intégrée est saluée par la profession. Leur efficacité, parfois en retrait sous forte pression maladie, s’améliore grâce aux innovations récentes dans les formulations.

En pratique, le choix du fongicide dépend donc de l’enjeu agronomique, des exigences environnementales et des contraintes économiques propres à chaque exploitation. Les fiches techniques recommandent de diversifier les substances actives et d’ajuster les programmes en fonction du contexte, pour garantir des résultats fiables, année après année.

Faire le bon choix : conseils pratiques selon les cultures et les besoins spécifiques

Chaque type de culture impose ses propres règles et oriente le choix du fongicide. Pour les céréales, la gestion du risque septoriose et la lutte contre les résistances dictent une stratégie alternant SDHI et triazoles, avec une rotation rigoureuse des substances actives.

En vigne, la pression du mildiou et de l’oïdium pousse à mixer fongicides conventionnels et solutions de biocontrôle. L’usage du cuivre, du soufre, et l’arrivée de produits à base de micro-organismes se développent, portés par les labels HVE et bio.

Pour les légumes et les fruits, la diversité des maladies et la complexité des cycles obligent à adapter finement chaque schéma de traitement. Les producteurs s’appuient sur des protocoles ajustés, validés par des expérimentations en stations. L’un des points-clés reste la fenêtre d’application : intervenir tôt, avant tout symptôme, garantit les meilleurs résultats et limite l’installation des maladies.

Pour optimiser l’efficacité des programmes, il est nécessaire de respecter certaines recommandations :

  • Contrôlez la compatibilité des mélanges et respectez la réglementation propre à chaque culture ;
  • Utilisez toujours les doses homologuées ;
  • Adaptez votre stratégie en fonction de la météo et du stade de développement des plantes ;
  • Intégrez, si possible, des outils d’aide à la décision pour affiner le positionnement des traitements.

La réussite d’un schéma de traitement dépend d’une connaissance fine du cycle des maladies et d’une adaptation permanente aux particularités de chaque parcelle. Les experts insistent sur ce point : diversité des solutions, choix raisonné des produits phytosanitaires et formation continue des applicateurs dessinent la frontière entre une simple protection et une récolte optimisée.

En 2025, la course aux fongicides les plus performants s’apparente à une compétition de précision. Les producteurs avancent, lucides et vigilants, entre exigences de rendement, contraintes environnementales et mutations réglementaires. Le défi ? Rester maître du jeu, sans jamais perdre de vue la santé des cultures comme celle des sols.

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